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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 10:46



À en croire la Fondation Raoul Follereau et le clan familial et idéologique qui la dirige depuis maintenant 45 ans, le personnage historique de Raoul Follereau jouit d’une image et d’une réputation sans tâche.

http://www.raoul-follereau.org/images/stories/thumbnails/images-stories-photos-fondation-livredamour-97x138.jpgPar exemple, en introduction du Livre d’Amour (version juin 2009) distribué massivement et gratuitement par la Fondation Raoul Follereau, il est noté dès la page 2 que toute sa vie été habitée par un « unique idéal » : « la bataille qu’il livra, implacable mais sans haine, pendant cinquante années, contre l’égoïsme, l’ignorance, la lâcheté ». Ce propos est réitéré quasiment à l’identique, page 31 du même recueil, en légende d’une photo de Raoul et Madeleine Follereau : « avec elle, pendant 50 ans, il parcourt le monde au service des plus pauvres d’entre les pauvres ».


Sur le site internet de la Fondation Raoul Follereau, il est affirmé que le slogan « Vivre, c’est aider les autres à vivre ! » sera « la devise de toute sa vie » (ici).


Dans l’édito du livret d’un spectacle musical dédié à la vie de Raoul Follereau, en janvier 2010, Michel Récipon, président du directoire de la Fondation Raoul Follereau, tient les propos suivants : « Combattre la lèpre et toutes les lèpres. C’est à dire, combattre l’exclusion sous toutes ses formes. Tel fut le grand dessein auquel Raoul Follereau consacra toute sa vie. (…) Aimer ! Tel fut son credo. Aimer Dieu. Aimer son prochain. Inséparable du verbe Agir ! Car, pour lui, Aimer sans agir, cela ne signifie rien. Dès son plus jeune âge, Raoul Follereau est, en effet, habité par le désir de mettre la Charité au centre de tout ce qu’il entreprend ».

 

 

Ce que la Fondation Raoul Follereau ne dit pas, c’est si Raoul Follereau mettait de la Charité dans l’activisme fascisant et antisémite qu’il déploya tout au long de la période 1927 – 1942.

 

 

Car pour qui veut aller un peu plus loin que la version officielle diffusée par la Fondation qui est résumée par la formule « 1920 – 1970 : cinquante années d’une vie qui fut un seul acte d’amour » (ici), le véritable Raoul Follereau, celui de l’Histoire, pas celui des supports de communication de la Fondation Raoul Follereau, présente des caractéristiques nettement moins flatteuses.

Le 18 mai dernier, le pape François a défini la désinformation comme le fait de « dire seulement la moitié qui convient et non l’autre moitié moins avantageuse pour soi ». Et le Souverain Pontife d’estimer que pour celui qui se rend coupable de désinformation, c’est comme « donner une gifle à Jésus » (ici).

http://images.gibertjoseph.com/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/b/459/9782354721459_4_75.jpg

 

Après trois années d’enquête approfondie sur Raoul Follereau et sur la Fondation qui porte son nom, force est de constater que Raoul Follereau lui-même, André Récipon, celui qui se prétend être son « fils spirituel » et Michel Récipon, individu propulsé à la présidence du directoire en qualité de fils héritier du précédent, proclament et diffusent depuis au moins 45 ans une vision partiale et partielle de Raoul Follereau qui relève d’une campagne orchestrée et délibérée de désinformation (voir ici dans quelles circonstances j'ai été amené à m'intéresser à Raoul Follereau et à sa Fondation).

 

 

J’ai déjà été attaqué en diffamation pour ce genre de propos et j’aurai l’occasion d’exposer à la justice l’ensemble des preuves dont je dispose.

 

 

Je peux néanmoins rendre publiques, sans attendre cette échéance, certaines pièces accablantes qui démontrent la réalité d'une facette occultée du véritable visage de Raoul Follereau, notamment entre les deux guerres.
Demain matin, dimanche 9 juin, France Inter se fera l’écho de ces documents. L’émission est audible ici.

 

 

http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/50554_76314321253_2497_n.jpgEn 1936, Raoul Follereau a déjà 33 ans. Depuis 1927, il préside une ligue d’extrême-droite qui, sous un prétexte littéraire et poétique, milite ardemment en faveur du régime fasciste italien. Alors que Raoul Follereau est censé, selon l’histoire officielle, se trouver en Algérie dans le cadre d’un article sur Charles de Foucauld sollicité par le grand quotidien argentin La Nacion, nous le retrouvons en Oranie, effectivement, mais dans le cadre d’un mouvement local profondément antisémite : les Unions latines de Lucien et Paul Bellat.

Il convient de rappeler le contexte : début juin 1936, le Front Populaire vient de remporter les élections législatives en France. Le président du conseil, Léon Blum a formé son premier gouvernement, un gouvernement que les milieux ultranationalistes vomissent : franc-maçons, socialistes, anticléricaux, juifs, c’est l’Antifrance de Charles Maurras qui prend le pouvoir. D’ailleurs, le 5 juin 1936, la couverture de L’Action française – journal avec lequel Etienne Thévenin avait déjà révélé en 1992 la convergence idéologique avec Raoul Follereau – ne fait pas dans la demi-mesure : La France sous le Juif est-il écrit en énormes lettres majuscules.

En Algérie où l’antisémitisme est une réalité omniprésente depuis le décret Crémieux de 1870 qui  a accordé la nationalité française aux juifs autochtones, la tension est à son comble. Le nouveau gouvernement est réputé favorable au projet Violette, du nom de son auteur, Maurice Violette, ancien Gouverneur d’Algérie, qui vise à élargir le corps électoral à une petite partie des musulmans d’Algérie parmi les plus méritants sans qu’il leur soit demandé de renoncer à leur statut personnel. Les milieux européens et les colons se crispent et les références idéologiques au fascisme italien, à l’hitlérisme, notamment la prolifération des croix gammées, et un peu plus tard au franquisme à l’occasion de la guerre civile espagnole, se multiplient.

C’est dans ce contexte extrêmement houleux que Raoul Follereau fera dans la période 1936 – 1942 de nombreux voyages en Algérie, particulièrement en Oranie. Il y promeut ce qu’il appelle pudiquement « le véritable visage de la France ».

Les textes qui suivent vont illustrer à quoi ressemble la France de Raoul Follereau.

Ainsi, dans ce document disponible ici, il est fait état d’une conférence à Mascara en date du 26 juin 1936 organisée par Paul Bellat, dirigeant des Unions Latines de Sidi-bel-Abbès, et par André Jouveau, son adjoint, qui seront tous deux des relais fidèles de Raoul Follereau en Algérie.


Voici ce qu’il est possible d’y lire :

 

« Le Conférencier [Raoul Follereau, président de la Ligue d’Union latine] était accompagné par M. BELLAT Paul, Président de la Section des Unions Latines de Sidi-Bel-Abbès et du nommé JOUVEAU, voyageur de la firme automobile BERLIET, en résidence à Sidi-Bel-Abbès où il est très connu comme militant actif de l’Action Française. (…)
Prenant le premier la parole, M. BELLAT Paul attaqua violemment les Israélites qu’il qualifie de « parasites », qu’il y a lieu d’éliminer de la Société.
Il indique ce qui a été fait dans ce sens à Sidi-Bel-Abbès et invite les auditeurs à s’unir et à adhérer en masse aux « Unions Latines ».
Ce n’est que pour par l’union entre les « vrais Français », dit l’orateur, qu’on parviendra à abattre le « Juif », que l’on ne peut accepter, à la rigueur, qu’en qualité de « parasite », et tolérer comme « pou » mais non comme « tête ». (…)
Prenant à son tour la parole, M. FOLLEREAU qui avait annoncé une conférence sur « Ceux qui veulent la guerre » se borne, après, M. BELLAT à attaquer aussi violemment que ce dernier, l’élément israélite, et en particulier Monsieur Léon Blum, président du Conseil qu’il qualifie de « sale Juif ».
L’orateur rend le Président du Conseil responsable de la situation créée par les grèves, et ajoute que c’est une honte pour tout bon Français, d’avoir un Juif à la tête du Gouvernement. (…) Comme le précédent orateur, il demande que les Israélites soient bannis de la Société, tant en France qu’en Algérie. »

 

 

Lorsque Raoul Follereau revient en Oranie, à la fin de l’année 1936, il assiste le 7 décembre à une conférence, mais, apparemment, sans y la parole (ici). Il y retrouve deux personnages que les lecteurs de ce blog connaissent bien puisqu’il s’agit de Henry Coston et de René Barthélémy avec lesquels Raoul Follereau a déjà l’occasion de partager la tribune lors d’une réunion en France métropolitaine du Centre de Documentation et de Propagande, organisme violemment antisémite, le 10 février 1936 (réunion déjà décortiquée ici).
Il y retrouve également Paul Bellat qui est régulièrement et plus que favorablement cité dans les numéros de L’œuvre Latine, le journal mensuel dont Raoul Follereau est le directeur, organe de presse de la Ligue d’Union Latine dont il est le président-fondateur.


Quelques extraits méritent d’être cités afin de bien saisir le milieu idéologique que Raoul Follereau fréquente :


 

[Selon René Barthélémy] « l’antisémitisme (…) est la réaction nationale et de légitime défense de tous les Français, contre la Juiverie, car les Juifs sont les agents de la révolution. (…) Il y a surtout un péril juif, dont le but principal est l’asservissement de la terre entière. Pour arriver à leurs fins, les Juifs exploitent divers moyens, mais, particulièrement, l’OR, qui achète toutes les consciences. Pour écarter ce péril, il faut frapper à la tête des gros financiers juifs, les ROTCHILD, & FINALY. Il faut boycotter le commerce juif, il faut lutter, sans trêve ni pitié, contre les Juifs, non pas à cause de leur religion, mais à cause de leur sang. Le premier devoir des Français est de se débarrasser des Juifs et des étrangers qui, en ce moment, tiennent notre pays sous leur coupe. Les Juifs sont les maîtres de la presse, de l’Université du barreau, du théâtre, du cinéma et de la vie politique. Les Juifs ne peuvent pas s’assimiler, car ils sont internationalistes. Certains nationaux prétendent qu’il y a de bons Juifs ; je suis d’accord avec eux, mais ces bons Juifs n’ont qu’à rejoindre leur Judée, et, à ce moment-là, ils seront réellement de « bons Juifs ».(…) »
[Les propos de Henry Coston relève du même registre : ]
« COSTON prend alors la parole et, après avoir dit toute sa sympathie pour le général FRANCO, critique le gouvernement BLUM, qui nous amène à une guerre inévitable. Cette guerre est nécessaire à la haute finance internationale, entièrement Juive, afin de réaliser le rêve juif : gouverner la terre entière. Le gouvernement ac-**** [coupure ; manque une ligne ?] Français, est exclusivement guidé par les juifs (BLUM, ZAY, MOCH, BLOCH, etc…) et accule la France à la ruine. Pour redresser cet état de chose, il faut un gouvernement fort et surtout bien français. « Il ne faut plus tolérer, dit-il, le pillage de l’épargne, par quelques tribus juives, qui se sont abattues sur la France, comme une proie. Il est triste de constater que la France est livrée  aux usuriers et aux traites, qu’elle est le théâtre de spéculations éhontées (affaire Stavisky).
Il faut être sans pitié contre les Juifs et les Judaïsants. Il faut abolir le décret Crémieux, qui brime les indigènes. Au sujet des 200 familles, il rappelle que les 200 familles sont les 200 tribus judéo-financières. Il ne doit plus y avoir de luttes de classes, mais, une communauté basée sur le système corporatif et syndical, afin de relever l’économie mondiale. L’orateur cite, ensuite, quelques préceptes de Karl Marx : « Un Juif ne sera jamais l’ami d’un chrétien ». « Notre nationalisme est la religion de nos pères. En dépit des nationalisations adoptées, les israélites doivent rester juifs. Il faut abattre le catholicisme, notre ennemi mortel de tous les temps. Jérusalem doit devenir le lieu de prière de tous les peuples asservis. »
Parlant du malaise algérien, l’orateur déclare que notre pays souffre des spéculations juives et que ces spéculations sont les petits cousins de la chamelle hébraïque Léon BLUM.
Les juifs ont poursuivi, à travers les âges, leur rêve messianique. L’origine des pogroms, dont se lamentent les Juifs, vient de leur attitude envers les peuples n’ayant pas le même sang qu’eux. « Les Juifs sont, dit-il, les auteurs des pogroms ».
L’orateur termine, en demandant d’intensifier la lutte contre les juifs. C’est d’Algérie que doit partir la révolution antijuive qui se résume en deux mots : « Idéal latin contre veau d’or juif ».
Et Monsieur Paul Bellat de conclure, donnant son approbation implicite à tous ces propos : « M. BELLAT, fils, prend la parole, et regrette qu’il y ait eu si peu de monde, mais il espère qu’à la prochaine réunion, il y aura plus de spectateurs. « COSTON, dit-il, n’est pas, comme vous avez pu en juger, un demi-fou, un exalté. C’est un bon Français, qui va chercher l’origine du mal, dont souffre la France, dans ses racines ».

 

 

Même si Raoul Follereau ne s’est pas exprimé à cette conférence, il est possible d’y retrouver les mêmes fondamentaux. Ainsi, dans la référence précédente (conférence du 26 juin à Mascara), Raoul Follereau était censé animer un thème libellé « Ceux qui veulent la guerre ». Ce titre fait référence à la conviction véhiculée ci-dessus par Henri Coston selon laquelle les Juifs veulent la guerre avec l’Allemagne : selon eux, cette « guerre est nécessaire à la haute finance internationale, entièrement Juive, afin de réaliser le rêve juif : gouverner la terre entière. ». Raoul Follereau s’inscrit dans cette démarche.

 

 

http://gallica.bnf.fr/RequestDigitalElement?O=NUMM-5673788&E=PNG&Deb=2&Fin=2&Param=DNous retrouvons également cette convergence idéologique dans un article de presse daté du 12 décembre 1936 (cf. ci-contre image à cliquer pour aggrandir) dont j’ai déjà fait état sur ce blog (ici).

 

Cet article dresse un compte-rendu circonstancié d’une conférence de Raoul Follereau en personne et son contenu est caractéristique d’une extrême-droite particulièrement radicale, antisémite et fascisante, obsédée par la théorie du complot judéo-bolchevique qui vise à renverser la civilisation chrétienne dont la France serait la plus pure incarnation :

 

« Le 11 novembre 1918, lorsque le clairon se fit entendre l’impressionnant cessez-le-feu une joie immense s’empara de tous les combattants. C’était pour le poilu la délivrance de la France. Il était pénétré d’un sentiment de fierté et de satisfaction qui le rendait particulièrement heureux. Il croyait qu’après sa victoire, la France allait pouvoir vivre toujours dans la paix et la prospérité avec l’accord de tous ses enfants, accord scellé sur les champs de bataille.
Hélas, cette belle espérance n’a pas tardé à se transformer en désillusion. La vie normale n’avait pas encore repris son cours que déjà une bande d’oiseaux de proie venait s’abattre sur la France.
Par oiseaux de proie, je nomme ces financiers internationaux qui sont de partout et de nulle part et dont le porte-monnaie remplace le cœur et qui forment la Société Le Komintern.
Tout de suite, il se sont livrés à des intrigues diaboliques et n’ont pas tardé d’abord à nous diviser, puis à créer la haine entre nous.
Ce n’était pas des apprentis dans ce métier, déjà ils avaient fait la conquête de la Russie et accaparé toute l’industrie et le commerce, ils avaient fait cette conquête pendant la grande guerre sans souci de la prolongation des hostilités sans souci non plus des vies humaines. Après cela, leur ambition était devenue considérable. La Russie étant trop petite, il fallait conquérir le monde en commençant par les nations ruinées par la guerre. (…) »



Dans un autre document disponible ici, il est indiqué que Raoul Follereau prend la parole lors d’une conférence à Oran le 7 mars 1938 à la Maison Jacques Doriot au siège du Parti Populaire Français.
Rien que l’hôte (Parti Populaire Français de Jacques Doriot !) donne le ton de l’événement !
Il est indiqué les propos suivants :

 

« Son exposé [celui de Raoul Follereau] est une longue critique des Juifs. Il note les conditions dans lesquelles ils ont réussi à s’infiltrer en France et à s’y installer malgré les mesures d’expulsion prises à plusieurs époques. Il donne en exemple la composition des deux Comités dont l’un intéresse « LE POPULAIRE » et l’autre « LA C.G.T. ». Il souligne la présence à côté de gens comme Léon Jouhaux d’une majorité de juifs au sein de ces deux Comités. Il fait une vive critique des bolchevistes qui nous ont abandonnés en 1917 et qui ont été la cause de la mort de 800.000 personnes de plus. Il déclare que le 2ème Bureau Français aurait été averti par un Banquier américain, de la Révolution russe et de la présence à l’origine de cette Révolution de Cinq Banquiers Français, tous Juifs. »

 

 

 

Quatre jours plus tôt à Tlemcen, le 3 mars 1938, les propos de Raoul Follereau étaient rapportés de la façon suivante (ici) :
 

 

« M. FOLLEREAU, après un rapide exposé de l’activité des « Unions Latines », a fait savoir aux auditeurs qu’il se rendait au Sahara auprès du monument élevé à la mémoire du Père de FOUCAULD et le thème de son discours a été la vie de ce missionnaire qu’il a cité comme un exemple de foi et de vertu.
Faisant ensuite une incursion dans le domaine de la politique, l’orateur a brossé à grands traits un tableau assez sombre de la situation internationale actuelle en rejetant sur le FRONT POPULAIRE en général, mais plus spécialement sur les Juifs, les Communistes et les Francs-maçons la responsabilité de cet état des choses et il a conclu par un appel à l’union de tous les « vrais Français », union nécessaire pour mener une action énergique qui permettra le redressement de la France, menacée d’isolement. »

 

 

 

Conclusion

Ces documents démontrent que « toute la vie » de Raoul Follereau n'a pas été consacrée à sa bataille « contre la lèpre et toutes les lèpres ».

Lors d’un prochain article, j’exposerai comment Raoul Follereau, dans son mensuel L’œuvre Latine, préconisait une « désinfection nécessaire » de la France afin de la débarrasser de la « bande juive qui encombre les avenues du pouvoir ».

 

Pour tout contact : romain.gallaud@hotmail.fr

 

 

 

 


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commentaires

F
Thanks for sharing the reasons that lead to ban the Jews in the French society. The motto of the Follereau foundation is great and in that case, it contradicts with the current decision to ban the Jews. However, each association can take independent decisions of its own and no one else has to bother about it.
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U
<br /> Il est intéressant de constater que, avec un vocabulaire un peu rénové, on retrouve encore aujourd'hui ce même discours de détestation chez l'extrême-droite comme chez la droite dure. La seule<br /> différence est que la détestation des communistes, franc-maçons et Juifs s'est élargie aux musulmans (ou présumés...) ainsi qu'aux descendants de l'immigration circum-méditerranéenne. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il n'ya rien d'étonnant à cette permanence des idées quand on sait que Coston par exemple était, jusqu'à sa mort assez récente, actif dans la mouvance du Front National.<br />
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