Après deux et demi de contre-enquête et sans que la Fondation Raoul Follereau ne soit jamais entrée en contact avec nous de façon officielle, cette dernière nous a menacé, le 3 octobre dernier, de nous traîner en justice pour "imputations diffamatoires" si nous ne retirions pas notre vidéo (ici) sous huitaine.
Début juillet, déjà un premier coup de semonce avait été tiré. Nous en avions profité pour adresser une lettre à Michel Récipon pour le mettre devant ses responsabilités. Cette lettre a été rendue publique, comme cela était annoncé, en même temps que la vidéo contestée, mi septembre 2012.
Il n'a pas estimé devoir nous répondre. C'est son droit le plus strict. Mais s'il nous assigne, ce sera devant les juges qu'il devra expliquer pourquoi ce que nous disons est une atteinte à l'honneur et à la réputation de la Fondation Raoul Follereau.
Il devra aussi expliquer pourquoi il n'a pas réagi lors de notre lettre ouverte aux évêques ou encore lors de la publication de notre livre dont une version gratuite lui avait été proposée gracieusement.
Il pourra aussi dire ce qu'il pense de Raoul Follereau lorsque ce dernier faisait la promotion des Protocoles ou des livres de Monsieur de Poncins ou de Mgr Jouin pendant les années 1930.
Il pourra aussi nous dire ce qu'il pense de son père, André Récipon, lorsque ce dernier parlait - cinquante ans après la fin de la guerre ! - d'un "lobby maître de l'information dans le monde" (Hombeline, p.46) ou encore lorsqu'il explique qu'en 1940, si les Juifs et les francs-maçons ont été éliminés de la vie politique, c'est parce qu'ils étaient "coupables de la défaite" (Mathilde, p.117) ou qu'on enseigne aux petits Français une histoire de la guerre 39-45 qui est faite de "mensonges" et qui est "fausse", que cette "histoire officielle" a été écrite par une "sorte de collusion" entre une "religion" et un "parti" qui, par la loi Gayssot, ont voulu interdire la recherche de la vérité officielle (sic !).
En réalité, nous attendions ce jour depuis longtemps. Nous sommes prêts à assumer publiquement notre blog, notre livre, nos lettres ouvertes et chacune de nos affirmations dans notre vidéo, à la virgule près. Devant les juges, nous ferons tomber les masques. Et pas que les nôtres.
A bientôt, donc !
